Présentation
  • L’installation GANIL
  • L’installation SPIRAL 2
    • La phase 1 de SPIRAL2
    • Les phases de développement de SPIRAL2

Les phases de développement de SPIRAL2

Le projet SPIRAL2 prévoit des phases de développement qui permettront d’accroître encore la compétitivité du GANIL sur la scène internationale de la recherche en physique nucléaire.

La phase 1+ : la salle d’expériences DESIR

La salle d’expériences DESIR (Désintégration, Excitation et Stockage d’Ions Radioactifs) permettra d’exploiter les faisceaux d’ions radioactifs de très basse énergie issus de l’installation S3de SPIRAL2, de l’installation SPIRAL1 du GANIL ou du bâtiment de production (phase 2 du projet SPIRAL2).

Les études menées auprès de DESIR porteront sur les propriétés fondamentales des noyaux (masse, forme, modes de décroissance, structure). Les recherches porteront également sur la physique de l’interaction faible responsable de la radioactivité bêta.

La phase 1++ : un nouvel injecteur pour les ions les plus lourds

La phase 1++ consiste à mettre en service une nouvelle source d’ions (A/Q=7) en amont de l’accélérateur linéaire de SPIRAL2. Elle permettra d’augmenter significativement l’intensité des faisceaux d’ions les plus lourds accélérés aujourd’hui, de manière à accroître le potentiel scientifique des installations S3 et DESIR.

La phase 2 : vers la production de faisceaux d’ions exotiques parmi les plus intenses au monde

L’objectif final de SPIRAL2, la phase 2, permettra au moyen d’un bâtiment de production dédié de produire des faisceaux d’ions exotiques parmi les plus intenses au monde. Ils seront transportés dans la salle d’expériences de basse énergie DESIR ou post-accélérés par le Cyclotron pour Ions de Moyenne Energie (CIME) du GANIL avant d’être exploités dans les salles d’expériences. Les chercheurs pourront ainsi bénéficier de toute l’infrastructure existante, avec ses ensembles de détection, d’acquisition et de traitement des données.

Parallèlement, une nouvelle génération de détecteurs plus performants est en cours de construction dans le cadre de plusieurs collaborations européennes. La combinaison de ces nouveaux outils de production et d’étude permettra à une vaste communauté de chercheurs de sonder les propriétés de noyaux atomiques très différents des noyaux stables dont est constitué notre environnement.